Le Groupe jeune : témoignages

Publié le 18/02/2021

Certains y sont passés, d’autres y sont toujours… Ils sont nombreux à mettre en avant, quand on les interroge, les opportunités d’évolution personnelle, de création, de réalisation de missions qu’il offre… Qui mieux que des membres du « groupe jeune » pour parler du « groupe jeune » ?

Julie

J'ai rejoint le « groupe jeune » depuis quelques mois et, malgré un format de réunion particulier (à cause de la crise du covid), je me suis tout de suite sentie à l'aise grâce à l'accueil de l'équipe. J'ai rapidement observé la force de proposition et la motivation de chacun pour aider au développement de la FGA-CFDT.

Je suis très heureuse et fière d'avoir pu les rejoindre, car je sais que cette expérience va m'apporter de nouvelles connaissances et me permettre de saisir d'autres opportunités au sein de la CFDT.

 

Rabah

En intégrant le « groupe jeune », j'ai rencontré des personnes attachantes issues d'horizons divers.

Ceci a permis d'avoir des échanges très constructifs et de partager ses expériences, au sein d’un groupe en perpétuel mouvement avec des membres investis.

Je soulignerais également les moyens mis à disposition par la fédé pour permettre au « groupe jeune » de réaliser de belles choses (BD, tee-shirts, cartes postales, etc.), ce qui démontre une réelle volonté de promouvoir le renouvellement générationnel. Et le « groupe jeune » permet effectivement de réfléchir à des actions relatives à la syndicalisation des jeunes en entreprise (la pré-adhésion, l'organisation de manifestations "informelles" afin de présenter la CFDT à de jeunes sympathisants...).

Le fait d'intervenir pour présenter le groupe, notamment lors du Salon de l’Agriculture, de l'Assemblée annuelle des syndicats et en région, est un exercice très formateur ne serait-ce que dans une optique de communication et de prise de parole en public. Tout ceci me sert aujourd'hui dans les missions que j'occupe en section d'entreprise.

Je dois d’ailleurs reconnaître que des opportunités se sont présentées via la fédé (à l'EFFAT, au Conseil Fédéral…) mais je souhaitais me consacrer le plus possible à mes mandats en entreprise.

 

Christelle

Faire partie du « groupe jeune », c’est se retrouver une fois par mois, ce qui, en soi, est déjà sympa car ça permet de sortir de l’entreprise, de rencontrer d’autres jeunes élus, d’échanger sur nos attentes, de partager nos difficultés, d’organiser des actions variées… C’est un plus ! C’est vraiment boostant !

L’un des intérêts du groupe, il me semble, est aussi de pouvoir mieux comprendre la CFDT, surtout son organisation, en étant par exemple au cœur des locaux, des équipes, connaître d’autres entreprises, se faire un réseau avec des personnes ayant les mêmes valeurs…

A titre plus personnel, j’aurais aimé prendre des fonctions plus importantes au sein d’instances de la CFDT (d’autant plus que le « groupe jeune » peut être un vrai tremplin vers ça) mais les ordonnances Macron, mon âge et mes enfants m’ont fait réfléchir… Mais rien n’est figé : dans quelques années, je me vois bien m’investir plus, pourquoi pas…

Aujourd’hui, je n’ai pas plus de responsabilités mais ce groupe et les actions menées ont renforcé ma fibre syndicale, ça nous fait monter en compétence dans nos mandats et ça aide dans la vie de tous les jours, aussi bien dans le professionnel que dans le privé. Il faut développer davantage la communication sur le « groupe jeune » car cela pourrait permettre à plus de jeunes de se retrouver, je pense.

 

Camille

Élue à 23 ans, j’ai fait mes premières armes en entreprise avant de rejoindre le « groupe jeune » cinq ans plus tard, lors du congrès de Reims, en 2017. C’est là que j’ai réellement pu appréhender l’organisation et le fonctionnement de la CFDT. Jusqu’alors, les sigles, les appellations internes et les rouages de notre système restaient flous, même en ayant eu quelques premières formations.  

C’est là aussi que j’ai pu me rendre compte de la portée de nos valeurs communes et des actions que nous avons menées en région.  

Les missions du « groupe jeune » de la FGA touchent des secteurs d’activité très différents ; cela contribue fortement à l’enrichissement personnel en poussant sans cesse à se remettre en question, à être ouvert et empathique, en adaptant nos mots et nos actions au public visé.

Quand on pense « groupe jeune », on pense actions jeunes. Il est vrai que l’une de nos priorités est le renouvellement générationnel, surtout parce qu’il n’a sans doute pas été suffisamment préparé en amont ; il est pourtant important pour que nos combats puissent perdurer. 

Mais chacun des membres de ce groupe partage la valeur première, la solidarité. 

De nombreuses actions, comme la conception de matériel de développement, le soutien d’actions en région ou l’organisation complète de journées d’accueil et de formation des nouveaux élus ne sont pas réservées aux jeunes.

C’est l’engagement, individuel et collectif, des jeunes de la FGA qui permet de préparer notre avenir. 

Je suis persuadée que nos jeunes élus et militants sur le terrain regorgent d’idées, mais elles sont tues car il leur manque les moyens nécessaires à leur expression et leur réalisation. 

La force du « groupe jeune » c’est la possibilité de construire ces idées, sans se brider et en se sentant utile et soutenu. 

Mes choix professionnels ne me permettent plus aujourd’hui d’exercer des fonctions dans le « groupe jeune », mais j’en garde un excellent souvenir et invite chacun des lecteurs à le rejoindre ou a minima à nous recommander un collègue qui pourrait le faire.

Ce « groupe jeune », qui est devenu adulte avec le temps car il existe depuis huit ans, est, de mon point de vue, essentiel pour notre fédération.

Dans un monde où il faut sans cesse se renouveler, où le syndicalisme a le défi d’évoluer vers des nouvelles pratiques, le « groupe jeune » a toujours apporté de la nouveauté dans nos actions, de l’originalité dans les événements auxquels il a participé et un souffle nouveau dans le renouvellement générationnel que nécessite notre organisation CFDT.

 

Joël

L’un des points positifs du « groupe jeune » est son apport sur le plan personnel. J’y ai fait des rencontres formidables et créé des liens avec d’autres militants qui, j’en suis sûr, resteront à vie. Mais le « groupe jeune » est aussi très formateur sur le plan syndical, bien sûr : j’y ai appris comment être force de proposition, l’altruisme du militantisme propre à la CFDT, comment se battre et mener des actions pour autrui toujours dans le sens de l’intérêt commun. Le « groupe jeune » m’a apporté la capacité d’entreprendre des nouveaux projets mais aussi de co-construire avec un groupe, se remettre en question mais toujours avancer ensemble, aborder les échecs mais les dépasser avec la capacité de se réinventer collectivement, gérer les frustrations des « combats » menés qui n’aboutissent pas et la faculté à ne jamais baisser les bras, à avoir de l’audace et de la persévérance pour réussir d’autres défis.

Depuis mon passage au groupe jeune, j’ai pris des responsabilités. A ce jour, je suis Secrétaire régional et membre de la Commission Exécutive de l’URI CFDT Nouvelle Aquitaine où je porte un certain nombre de dossiers majeurs comme les Jeunes, les enjeux de l’Europe… Je suis également responsable de la Formation Syndicale dans cette immense région. Bien évidemment, le « groupe jeune » FGA m’a énormément aidé à prendre ces responsabilités. D’abord, pour un citoyen européen né à l’étranger, il a contribué encore plus à mon intégration dans « notre » pays.

Il m’a permis de me construire comme militant et surtout comme homme. J’ai développé des capacités de travail en collectif, de mise en place de projets, aller vers les autres, écouter, partager. Mais j’ai surtout acquis des valeurs plus marquantes que je garde en tête à chaque action du quotidien. Le « groupe jeune » m’a permis d’être acteur de la démocratie, tout en ayant en ligne de mire nos valeurs de solidarité et d’émancipation, avec des engagements forts d’indépendance et d’autonomie, afin de donner de l’importance à la diversité des opinions et valoriser la singularité de chacun… c’est ça la CFDT.

 

Esteban

Il me semble que le « groupe jeune » mériterait d’être davantage mis en avant par la FGA-CFDT, pour plusieurs raisons :

- augmenter le renouvellement générationnel des équipes ;

- casser les codes et les a priori vis-à-vis de certaines idées vieillissantes de ce qu’est le syndicalisme ; - aider à faire du développement ;

- ouvrir de meilleurs horizons sur les événements (plus d’inscriptions, plus de visibilité, plus de bouche-à-oreille, plus de recommandations…).

A travers cette expérience en tant que membre du groupe jeunes, j’ai eu l’opportunité de réaliser une multitude de tâches et de missions diverses que je n’aurais sûrement jamais pu réaliser au sein de mon entreprise.

Je suis issu du secteur transformation alimentaire (boucher). Mon métier n’a donc rien à voir ni avec la réalisation de déplacements pour des projets variés, ni avec le développement de projet divers (stylos, banderoles « bienvenue à la CFDT », tee-shirts « on peut être jeune, syndiqué et avoir des responsabilités », cartes de visites « Groupe Jeunes », gel hydro-alcoolique, masques…), ni avec la participation à des salons professionnels, ni avec le fait de proposer des événements et de les organiser (comme le salon de l'agriculture, la journée nouveaux élus sous la forme de « rallye pédestre »), ni avec le fait de faire des interventions en réunions de syndicats dans diverses régions de France. C’est pourtant tout cela que j’ai pu réaliser grâce à ma participation au « groupe jeune ».

Grâce à ce groupe, j’ai rencontré des gens de régions et surtout d’horizons différents. Cela m’a poussé à voir plus de choses, au-delà de ma propre entreprise, et à apprendre et comprendre pleins de choses que je ne connaissais pas. Je suis reconnaissant envers la FGA-CFDT pour m’avoir permis de vivre cette expérience, qui m’a énormément appris, et qui m’a fait grandir et évoluer… Je recommande donc à toute personne qui en a la possibilité et l’envie de faire un passage par le très formateur « groupe jeune » pour ouvrir ses horizons.

 

Mathieu C.

J’ai intégré le « groupe jeune » de la FGA en janvier 2014, peu après sa création. Je n’étais alors qu’un jeune militant qui ne connaissait pas grand-chose au syndicalisme.

Après sept ans d’implication, j’arrive à la « limite de l’âge », puisqu’à la CFDT, « on est jeune jusqu’à 36 ans ».

Pour moi, le « groupe jeune » est un collectif qui travaille autour de 3 objectifs :

  • Favoriser le renouvellement générationnel,
  • Casser les codes et les a priori vis-à-vis des syndicalistes,
  • Aider à faire du développement.

En tant que groupe « vivant », il est animé par un renouvellement régulier de membres en son sein (une vingtaine depuis sa création), ce qui apporte une richesse d’idées à mettre en place. Cela permet aussi, selon les sujets et selon les personnes, de pouvoir à la fois être leader sur certains dossiers et suiveur sur d’autres.

A travers cette expérience, j’ai donc eu l’opportunité de réaliser une multitude de missions que je n’aurais sûrement jamais pu réaliser au sein de mon entreprise. En voici une liste :

  • Réalisation des 5 bandes dessinées réalisées pour casser les idées reçues
  • Interventions en réunion de syndicat, assemblée des syndicats et en session de branche (jusqu’à intervenir devant plus de 100 participants en session lait, ce qui était assez impressionnant)
  • Participation à des salons professionnels (SPACE à Rennes, foire de Chalon en Champagne)
  • Proposition et organisation d’événements avec un format novateur :
    • Rencontre des nouveaux adhérents avec création de tee-shirts personnalisés pour identifier le staff de la FGA et avec intervention de Laurent Berger assis sur le bord de l’estrade, comme un symbole de la proximité qui existe entre les militants ;
    • Journée nouveaux élus sous la forme de « rallye pédestre », puis « rallye 4.0 » (version numérique) l’année suivante suite aux contraintes sanitaires ;
    • Journée jeunes en régions sous la forme rencontre / escape game ;
    • Salon International de l’Agriculture (Création de SADIE, campagne « vous avez moins de 35 ans, flashez-moi ! », animation photobox, animation jus de clémentine…).
  • Réalisation de matériel de développement et goodies (stylo banderole « bienvenue à la CFDT », tee-shirt « on peut être jeune, syndiqué et avoir des responsabilités », carte de visites « Groupe Jeunes », gel hydro-alcoolique, masques…)
  • Réalisation de campagne de communication (tract pour les élections MSA 2015, cartes postales « on peut être jeune, syndiqué et avoir des responsabilités », affichage congrès « le groupe jeunes dépoussière la FGA-CFDT »).

Tous ces exemples ne sont évidemment pas exhaustifs et viennent simplement imager la diversité des tâches auxquelles j’ai pu participer. Pour le « groupe jeune », il n’y a pas de limite aux idées qui peuvent être proposées, sinon celles qu’on se met soi-même. Évidemment, ce n’est pas pour autant que toutes les propositions sont adoptées, que ce soit pour des raisons stratégiques, politiques ou financières.

Et sur ce point, la participation au « groupe jeune » permet de « grandir ». En effet, la diversité des militants qui y participent aide à avoir des échanges et des visions différentes qui nourrissent les échanges. En tant que membre, il est possible de participer à la formation « Repères, formation des responsables de demain », ce qui est un vrai levier d’émancipation. Pour ma part, cette formation m’a permis d’acquérir des connaissances, mais aussi des compétences comme la prise de recul. Cela m’a également permis de créer un réseau avec les participants de ma « promo », avec qui nous sommes très régulièrement en lien. Ces apprentissages me servent aujourd’hui aussi bien au niveau des missions que je peux avoir en lien avec la fédération (ndlr : conseiller fédéral), avec le syndicat (ndlr : secrétaire de syndicat) et ma section d’entreprise (ndlr : délégué syndical).

En conséquence, suite à mon expérience du groupe, je ne peux qu’inciter les jeunes militants à y participer. Le « groupe jeune » est pour moi synonyme d’épanouissement personnel, de richesse d’apprentissage, d’émancipation et d’expérience humaine intense. Et le seul critère pour y participer est l’envie de faire !

 

Mathieu B.

J’ai découvert le « groupe jeune » grâce à mon collègue Rabah, en novembre 2015, lors de la journée des nouveaux adhérents. Cette journée entièrement organisée par les jeunes m’a littéralement bluffé tant dans son organisation que dans son animation. J'ai ressenti cette convivialité au sein du groupe, cette motivation de bien faire les choses et de vouloirs apporter quelque chose de nouveau à notre structure. En fin de journée, j'étais convaincu qu'il était indispensable d'intégrer ce groupe. Après avoir été élu dans mon entreprise, début 2016, j’ai intégré le « groupe jeune » dans la foulée. Lors de ma première rencontre avec le groupe, j'ai ressenti chez chacun d'entre eux cette volonté que je m'intègre au mieux au sein de cette équipe et de m'accompagner pour que je sois au même niveau. En quatre ans, nous avons créé et réalisé plusieurs projets (campagnes de communication, BD, goodies, banderoles, gel hydro-alcoolique, masques…), sans compter les interventions pour parler du « groupe jeune » au salon de l’agriculture, en réunions de branches, dans les syndicats ou aux assemblées annuelles des syndicats ; et, en 2019 et 2020, la journée nouveaux élus (d’abord sous la forme d’un « rallye pédestre » puis un « rallye 4.0 » en mode connecté, Covid oblige… Nous avons, au fil du temps, pris une place importante au sein de l'organisation : d’ailleurs, deux d’entre nous (Mathieu Coindet et moi-même) avons été élus au sein du conseil fédéral de la FGA-CFDT. J'ai aussi été mandaté pour représenter les jeunes travailleurs au sein de l'Effat (la fédération européenne de l'alimentation, de l'agriculture et du tourisme) jusqu'en novembre 2019. J’ai suivi la formation « REPERE » (la formation de référence à la CFDT pour les futurs responsables de demain) qui m’a permis de comprendre l'organisation et de me former en tant que responsable d'une structure syndicale. Après cette formation, j'ai été élu « responsable développement et formation » pour mon syndicat et également membre du bureau de l’union régionale interprofessionnelle (URI) des Hauts-de-France.

Beaucoup de choses se sont passées dans ma vie syndicale grâce à mon intégration au « groupe jeune » et à la fédération qui y met les moyens humains et financiers et sans qui je n’aurais jamais pu apprendre et acquérir autant de compétences en si peu de temps dans mon entreprise. Après plusieurs années au sein du groupe, je m'approche à grands pas des fatidiques 36 ans (âge limite !). C'est donc avec un petit pincement au cœur que je devrai quitter le « groupe jeune »… Mais je ne serai jamais bien loin pour les jeunes qui prendront la relève, s’ils me sollicitent, bien sûr.

 

Moossinbhay

J’ai rejoint le « groupe jeune » fin 2019 et j’y ai tout de suite aimé l’ambiance qui y régnait parmi des jeunes de la CFDT que, jusque-là, je n’avais pas trop eu l’occasion de rencontrer en dehors de mon entreprise.

Je pense que le syndicat évolue beaucoup, la société également, et l’arrivée des nouvelles technologies a apporté des nouveaux codes de communication. C’est sur ce point en particulier que j’ai pu apporter mon point de vue au sein du « groupe jeune ».

Je ne peux que recommander ce groupe dans lequel je continue de m’épanouir. Pour nous, les jeunes de la CFDT, je pense (et, en tout cas, je l’espère !) que 2021 sera une année qui, bien qu’incertaine, pourra nous permettre de proposer des idées nouvelles pour contribuer au développement de la CFDT.