COVID-19 – Parcs zoologiques : le monde du vivant doit bénéficier d’une attention particulière
COMMUNIQUÉ DE PRESSE N°19-2020.
Les parcs zoologiques sont fermés depuis l’annonce du confinement. La centaine d’établissements privés que compte le pays continuent néanmoins leurs activités principales en assurant leurs missions de conservation des espèces animales dans leur milieu naturel mais aussi de préservation des animaux en voie de disparition.
Les soigneurs, les vétérinaires, et l’ensemble des salariés en lien avec les animaux travaillent quotidiennement pour les nourrir, surveiller leur santé et apporter les soins nécessaires. Il est à préciser que l’alimentation est un budget particulièrement onéreux pour ces entreprises.
Les annonces gouvernementales ont prévu une ouverture de l’ensemble des parcs zoologiques à la mi-juillet. La période de confinement et de fermeture s’étale sur les 4 mois les plus sensibles de l’année pour les parcs zoologiques, puisque la part la plus importante de leur chiffre d’affaire est réalisée sur cette période. Les parcs fonctionnent sur une instabilité budgétaire car les coûts pour l’approvisionnement et pour les soins ne peuvent être arrêtés, dans un contexte où aucune entrée financière n’est apportée par les visiteurs.
A ce jour, le dialogue social entre les employeurs et nos représentants a permis de conclure des accords sur la mise en place de nouvelles organisations du travail adaptées à la situation épidémique et les mesures de protection des salariés ont été prises pour celles et ceux qui restent en activité.
La FGA-CFDT s’inquiète cependant de la situation économique de la filière malgré un accompagnement financier substantiel annoncé par le gouvernement pour l’alimentation, mais sera-t-il suffisant et à la hauteur des enjeux ?
Nous pouvons craindre que l’aide financière des pouvoirs publics pour les parcs zoologiques (auxquels se sont rajoutés les parcs publics, cirques et refuges) soit trop faible pour les plus fragiles d’entre eux qui pourraient ne plus résister et fermer définitivement.
Quel avenir pour les salariés des établissements concernés ? Quid de la continuité des missions pour la préservation des espèces et le respect du bien-être animal ?
La FGA-CFDT interpelle donc les pouvoirs publics afin d’étudier à nouveau, très précisément et au plus près des situations, l’aide et les solutions à apporter à ce secteur afin de pérenniser l’avenir de ces activités en grave danger.
Fait à Paris, le 24 avril 2020
Contacts :
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Laurent CORREGE, Secrétaire fédéral : 06.07.64.02.83
Presse : 06.89.04.25.27
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